D’un gouvernement à l’autre, elle sort le bout de son nez, et avec elle les interrogations qu’elle engendre. Ainsi, la disparition éventuelle d’un certain nombre de sous-préfectures n’est pas sans faire de vagues, comme avait fait avant elle celle d’un certain nombre de juridictions jugées secondaires lors de la précédente mandature. Le remodelage de la carte judiciaire s’était, on s’en souvient, réalisée dans la douleur ! En sera-t-il de même de la réforme de l’Etat, si jamais elle intervenait ? C’est probable, quant aux sous-préfets et leurs sous-préfectures menacées, aucun doute qu’ils n’ont aucune envie de pousser hors-sols, tant la légende populaire veut qu’ils soient aux champs !
Frank Schmitt