C’est ainsi que l’Allemagne hitlérienne et l’Italie mussolinienne, des régimes certes peu recommandables, avaient notamment doté leur pays respectif des premiers réseaux autoroutiers européens. Les temps changent, et la crise traversée par l’Europe, et donc la France, n’incite guère à employer des chemins de traverses. En témoigne l’annonce de l’Agenda 21 des mobilités, qui enterre, ou presque, la totalité des grandes infrastructures, notamment du ferroviaire, au profit des aménagements de proximité, comme le renouvellement du matériel roulant, ou pour l’agglomération lyonnaise, la résorption du noeud ferroviaire maintenue au rang des priorités. L’enveloppe de 30 Md€, annoncée à l’horizon 2030, fera donc la part belle à l’usage quotidien des transports. Signe des temps que la crise pourrait bien être davantage structurelle que conjoncturelle...
Frank Schmitt