La décision émanant de la précédente mandature a officiellement été suspendue. L’air du temps ne semble guère propice à ce type de mesures, pourtant pavées de bonnes intention, sauf pour les portefeuilles des usagers gros porteurs et autres transporteurs routiers. La fronde a donc en partie triomphé au dam des partisans, verts de rage, de cette mesure jugée favorable à l’avenir de la planète. Elle était initialement prévue en partie pour le développement du secteur du fret ferroviaire, pour l’heure en berne, ce n’est pas la SNCF qui dira le contraire. Reste à savoir si, tel le Phénix, la mesure renaîtra de ses cendres, histoire notamment de renflouer les caisses d’un Etat qu’un ancien Premier ministre annonçait en faillite. Affaire à suivre, dans ce combat sans merci entre les bonnets rouges et les bonnets verts.
Frank Schmitt