Ni la théâtralité des dialogues, ni l’invraisemblance des intrigues de l’oeuvre d’Edmond Rostand n’ont épuisé un public sans cesse renouvelé, pas plus qu’ils ne découragent les metteurs en scène contraints par un texte qui leur laisse peu de liberté. Au-delà de l’histoire de ce bretteur gascon au nez indésirable, amoureux sans espoir de sa cousine Roxane qu’il aide à conquérir le beau et sot Christian sans jamais trahir son secret, cette pièce signe la revanche de l’esprit sur la matière. Et c’est peut-être cet aspect-là, la quête d’absolu de ce lointain cousin de Don Quichotte, qui séduit encore les nouvelles générations. Un personnage qui a réellement existé. …/…
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5049 du samedi 18 mai 2013