Ces premières installations (dix autres seront opérationnelles au premier trimestre 2019 aux départs et arrivées du Terminal 1) à reconnaissance faciale remplaceront la technologie actuelle de reconnaissance digitale. Réservé exclusivement aux personnes (majeures) détentrices de passeports biométriques, ce système compare la photo du voyageur, avec celle de son passeport.
Développé et opéré par In Groupe et Gunnebo, le système promet d'optimiser le flux de contrôles divisant par 5 le temps de passage. Résultat : un seul agent des douanes pour cinq passagers, 32 nationalités éligibles à Parafe (28 de l'UE, Royaume-Uni, la Suisse, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein). Les technologies embarquées permettent d'accélérer à la fois la lecture optique des passeports, de réduire le nombre des échecs.
Pour Aéroports de Lyon et son président du directoire Tanguy Bertolus, « cette mise en service correspond à une volonté affirmée de sûreté, de fluidité, mais aussi à une exigence des clients quant à la qualité
des services proposés.
Ces nouveaux équipements vont aussi de pair avec une augmentation du transport aérien. A l'horizon 2030, 6 milliards de passagers dans le monde et une progression de 50% des vols en Europe sont attendus.