Créé à l’initiative d’Alexandre Dufrenne, qui a notamment accompagné pendant 15 ans des entreprises dans les secteurs de la formation, des NTIC et de l’écoconstruction, Regoods s’est fixé pour objectif d’imaginer un nouvel usage pour les caissons frigorifiques obsolètes.
En partenariat avec Lamberet, le carrossier industriel installé à Saint-Cyr-de-Menthon (01), la start-up lyonnaise a développé un procédé qui permet de changer leur destination, en les utilisant comme matière de base d’un équipement d’architecture modulaire.
Destinés pour l’heure à l’accueil d’activités temporaires, les modules Regoods s’adressent aux marchés contraints par des normes environnementales et urbanistiques : tourisme durable, services et commerce, événementiel, urbanisme transitoire.
Pour Regoods, la construction modulaire a de l'avenir
Regoods, qui a conçu deux modèles de 16 et 33 m2, présentera un premier prototype au mois d’avril prochain. Avec de solides ambitions commerciales à moyen terme. "Le marché de la construction modulaire est évalué à 1,7 milliard d'euros", rappelle Alexandre Dufrenne, qui compte sur le caractère innovant et durable de son produit pour s’imposer sur ce marché.
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"Contrairement aux containers maritimes, aux bungalows de chantier et à toutes les solutions à ossature métallique, nos modules ne consomment pas de métal neuf à l’exception de l’exosquelette, mais uniquement du bois biosourcé issu des forêts régionales", rappelle-t-il. Avant de préciser que leur mise en œuvre varie d’un jour, pour les plus petits modèles, à quatre jours au maximum pour les plus grands.