De 350 m d’altitude au bord de la Loire avec des champs de céréales et des élevages de chevaux pour décor, on passe à 1 000 m d’altitude à la Tour Matagrin, sur la commune de Violay, entre bois et pâturages. Ces montagnes, ce sont les collines du matin sur le versant ligérien. Ce sont les mêmes que l’on appelle les Monts de Tarare sur leur versant rhodanien. Violay est à la limite des deux départements. La commune est naturellement très tournée vers le Rhône, tandis que dans la plaine, on est plus proche de Feurs (lycée, piscine, hôpital, hypermarché…) et Neulise, qui entrent dans le même bassin de vie. Bassin de vie que l’on peut même porter jusqu’à Roanne ou Saint-Etienne pour ce qui concerne l’emploi ou certaines courses du week-end. L’emploi, justement, est au coeur des préoccupations sur cette zone qui paie un lourd tribut à la désindustrialisation depuis maintenant des décennies. Fut un temps, côté montagne, où le textile était roi. Aujourd’hui, il reste une entreprise, souligne Véronique Chaverot, maire de Violay : la société Linder (voilages, ameublement), seule entreprise familiale textile de la Loire. Mais alors qu’elle a employé par le passé jusqu’à 800 salariés, elle n’en compte aujourd’hui que 150. Violay reste cependant un pôle économique important, avec près de 450 emplois. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5050 du samedi 25 mai 2013