Son rêve d’adolescente : développer des organes in vitro. Il faut dire qu’elle baigne dans la connaissance depuis toujours. Sa mère est professeure à l’université ; certains de ses oncles sont de vrais « savants », comme les appelle affectueusement la jeune fille qui, très vite, a eu « soif d’apprendre et de comprendre le monde ». Elle s’oriente naturellement vers l’Université Lyon 1 où elle suit un parcours exemplaire jusqu’à son DEA. Pour poursuivre son doctorat, elle intègre une unité de recherche au Centre Léon Bérard, labellisée par l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Elle effectue ses travaux sur l’un des marqueurs du cancer du sein. « La recherche fondamentale, c’était passionnant », souligne-t-elle. Elle valide sa thèse, devient docteur et se voit proposer un poste post-doctorat dans un très grand laboratoire de recherche parisien. Mais la Lyonnaise refuse. Non pas parce qu’il lui fallait quitter la ville de son enfance. « Je serai partie travailler à Paris sans souci mais la recherche est aussi très longue et très frustrante. J’avais besoin de concret et de contacts », poursuit-elle. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5130 du samedi 6 décembre 2014