Pourquoi mettre au rebut des milliers de véhicules diesel ou essence alors qu’il suffirait de remplacer leur motorisation ? C’est la question que s’est posée Geoffrey Pauwels. Cet ingénieur, qui a travaillé chez Safran, Jtekt et Navya, s’associe alors à Edouard Nicolaÿ, au profil plus commercial, pour développer son idée.
Les véhicules utilitaires ciblés en priorité par CirculaCar
"Nous sommes en phase de conception d’un kit de conversion pour passer d’un moteur thermique à un moteur électrique. Notre prototype devrait être opérationnel en mars", affirme Geoffrey Pauwels.
Ce démonstrateur permettra de valider le savoir-faire et de convaincre des investisseurs pour une levée de fonds programmée en avril. "Nous visons une homologation et des pré-ventes en fin d’année suivies d’une industrialisation", détaille le créateur.
Le kit de conversion cible d’abord les véhicules utilitaires des professionnels amenés à circuler en ville et impactés par l’élargissement des zones à faibles émissions dans de nombreuses métropoles. "Nous visons notamment les artisans et les sociétés de nettoyage. Notre kit offrira 130 km d’autonomie et permettra de transformer les Kangoo, Berlingo et Partner", fait savoir Geoffrey Pauwels.
Deux fois moins cher qu’un véhicule électrique neuf
Le rétrofit s’effectuera dans la journée grâce à des garagistes partenaires. "Le coût de cette transformation devrait avoisiner 15 000 € HT, soit 50 % moins cher que l’achat d’un véhicule électrique neuf. Grâce aux subventions, le coût réel pour le professionnel sera plutôt de 8 000 €" , indique l’entrepreneur.
Dans un deuxième temps, CirculaCar devrait étendre son offre aux particuliers et proposer un kit donnant une nouvelle vie aux modèles 208, Clio et Polo.