Cinéma - Tarantino, lauréat du prix lumière 2013

L’occasion aussi de découvrir le lauréat du prix Lumière, Quentin Tarantino.

Des projections de copies restaurées de nombreux films alimenteront le festival Lumière 2013, dont la programmation doit encore évoluer. Au menu des rétrospectives, Ingmar Bergman « grand maître suédois », dixit Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière, sera à l’honneur, tout comme Henry Verneuil, « réalisateur, dont la photo dit tout de la France » sur la période 1951-1964, du film Le président, co-écrit par Michel Audiard.
Deux cycles sont prévus : Art of noir, part 2, qui revient après celui de 2009, part 1, et un autre consacré au cinéma mexicain des années 1950. Au programme également, des projections du film Les dix commandements de Cecil B Demille, Exodus d’Otto Preminger ou Le dernier Empereur de Bernardo Bertolluci, numérisé en 3D. Le festival s’inscrit dans un hommage à la pellicule 35 mm, un format toujours apprécié d’un certain Quentin Tarantino, anecdote dont Thierry Frémaux n’a pas manqué de rendre compte lors de son discours. Un hommage sera également rendu au cinéma muet, et à la période 1928-1932.
Parmi les événements, on notera la traditionnelle nuit du cinéma à la Halle Tony Garnier, consacrée aux Monthy Python, et l’instauration, en partenariat avec le CNC, d’un marché du film classique, dont le regain d’intérêt et les multiples restaurations en font un enjeu phare de ces prochaines années. Ce marché réunira des professionnels du secteur, sur une durée prévue de trois jours. Des colloques, débats, réunions... devraient être organisés.
Pierre Richard sera un des invités de cette édition, ainsi que Marcel Hartmann, auquel une exposition sera consacrée, célèbre photographe de personnalités du cinéma, qui installera un studio à destination du public. Pour rappel, en 2012, 100 000 festivaliers s’étaient retrouvés dans une soixantaine de lieux, et avaient profité de 240 séances de cinéma. 380 bénévoles contribuaient à l’organisation de l’évènement dont le budget s’élevait à 2,8 M€, financé à 52 % par le Grand Lyon, le conseil général et le conseil régional, le reste émanant essentiellement de sponsoring, mécénat ou produits de billetterie.

Maxime Deblon