Comme d’autres étudiants stéphanois avant lui, Christophe Fargier est venu concrétiser son ambition entrepreneuriale à Lyon… il y a 20 ans. Un projet professionnel mené de main de maître, qui a donné naissance au Ninkasi. Deux décennies plus tard, cette enseigne qui fait la part belle à la bière 100 % locale et à la musique, occupe une place à part dans le paysage festif de la capitale des Gaules. A Gerland, où elle a vu le jour, mais aussi sur 12 autres sites : à Lyon, à Saint Romain en Gal, à Tarare… et jusqu’aux Ménuires. « Le dernier établissement que nous avons ouvert, le 19 avril dernier, est installé à Brignais », précise le créateur du concept.
Dans la foulée du navire amiral de Gerland, qui se dévoilera sous un tout nouveau jour à partir de l’automne prochain, Christophe Fargier s’est appliqué à développer l’enseigne en s’éloignant de la ville centre. Une stratégie qu’il compte bien poursuivre à l’avenir. Après le quartier de la Soie, où le 14ème Ninkasi verra le jour au mois d’octobre, de nouveaux projets devraient déboucher à Champagne, à Caluire et dans l’Est Lyonnais.
Christophe Fargier : doubler notre chiffres d'affaire d'ici 3 ans"
« J’envisage également d’implanter l’enseigne à Bourgoin-Jallieu, Bourg-en-Bresse et Villefranche », explique-t-il.
Une dynamique que Christophe Fargier et ses associés entretiennent en consentant des investissements importants. « Cette année, nous allons investir 7 M€ et l’enveloppe atteindra 20 M€ sur les cinq prochaines années », dévoile-t-il. Un effort considérable, pour une société qui emploie 200 personnes et revendique 14 M€ de chiffre d’affaires.
« C’est indispensable pour concrétiser nos ambitions. Car à terme de 5 ans, nous devrions totaliser 30 établissements et 30 M€ de chiffre d’affaires », pronostique-t-il. Avec des ouvertures programmées à Clermont-Ferrand et Grenoble, mais aussi à Saint-Etienne, dans le bassin genevois… et à Katowice, en Pologne. « Cela fait environ 4 ans que nous travaillons sur cette option. Rien n’est encore signé, mais nous sommes en bonne voie », conclut-il.