D’où est née l’idée de passerelle entre le monde des industries non-alimentaires et celui des associations caritatives ?
Elle vient d’un double constat : d’une part, chaque année, les entreprises françaises éliminent pour 400 M€ de produits neufs (fins de séries, queues de promotions, changements de packaging...) et, d’autre part, 8,6 millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté, un chiffre qui ne cesse d’augmenter. Le but d’ADN est de récupérer ces surplus de stocks invendus auprès des sociétés, de les mettre en ligne sur un catalogue et de les distribuer à des associations qui s’engagent à ne pas les revendre mais à les donner à leurs bénéficiaires. Elles paient alors un montant maximal de 5 % de la valeur marchande des produits pour couvrir les frais de transport.
Ce dernier est assuré par la société Norbert Dentressangle, qui met à disposition une zone de stockage à Saint Exupéry, pour la région lyonnaise. Depuis sa création par les principaux fondateurs Seb et L’Oréal en 2009, ADN a donné 22 M€ de produits de nécessité courante, par le biais de 65 entreprises et de 360 associations qui luttent contre la précarité. L’Agence du don en nature ne fait pas appel aux fonds publics. Elle est, en quelque sorte, une banque non alimentaire. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5037 du samedi 23 février 2013