La plupart d’entre eux font référence à de réels événements historiques ou autres personnages ayant provoqué diverses répercussions dans le cours du temps. Tel était le cas de La Piémontaise, chantant le désespoir de la belle voyant partir au loin son mari (lire Tout Lyon Affiches du 23 février) ; tel nous raconte aussi La Porcheronne, confiée aux (bons ?) soins de sa bellemère sept années durant, avant le retour tant espéré de son bien-aimé. Si cette chanson n’a été « popularisée » qu’au cours du XVIe siècle (probable date de sa composition et de sa transmission par les colporteurs), les faits qu’elle déroule sont bien antérieurs, du temps où les seigneurs de Beauvoir régnaient en maître sur le Dauphiné. Prénommé « Guilhèm » au fil des rimes, notre héros fait bien référence à Guillaume II de Beauvoir-de- Marc (1218 ?-1277), parti guerroyer sous la bannière de Saint-Louis au lendemain même de ses noces avec Briande de Septème…
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