381 logements dans la Métropole de Lyon, tel est le bilan communiqué par CDC Habitat visant à réduire la consommation énergétique de ses bâtiments. "En dix ans, nous sommes passés d'une consommation moyenne de 229 kWh/m2/an à 132 aujourd'hui et visons dorénavant 80 kWh", explique Anne Canova, directrice régionale Auvergne-Rhône-Alpes de CDC Habitat.
L'opérateur immobilier, filiale du groupe Caisses des Dépôts, a engagé un plan stratégique énergétique en 2008 qui lui permet aujourd'hui d'intensifier ses ambitions énergétique de basse consommation des ses bâtiments. L'opérateur travaille déjà sur la réduction des Diagnostic de performance énergétique de niveau C.
4 000 logements (sur un parc de 21 000) construits depuis plus de 25 ans pourraient être concernés en région par un programme de réhabilitation (coût par logement d'environ 40 000 euros, Ndlr).
Trois résidences ciblées à Lyon et Vénissieux
"La pression est telle sur la métropole de Lyon que nous n'avons pas de mal à relouer nos logements, ce qui n'empêche pas que nous devions satisfaire aux exigences de confort de nos locataires et aux enjeux de limitation des émissions de gaz à effet de serre", ajoute Anne Canova.
Les 381 logements réhabilités - du T1 au T6, dont 63 % de T3 et T4 - sont répartis sur trois résidences dans la métropole de Lyon : Moulin à Vent à Vénissieux (290 logements), Yves Farge à Lyon (71 logements), toutes deux construites dans les années 1980, et Viala à Lyon, construite en 1957 (20 logements sociaux).
Quels gains pour les locataires ?
Pour CDC Habitat, l'amélioration de la performance énergétique porte sur la reprise de l'isolation des façades et leurs systèmes de ventilation, avec le changement des menuiseries le cas échéant. La résidence Viala a par ailleurs fait l'objet d'un remplacement de son système de chauffage.
Sur les trois opérations réceptionnées, le gain de pouvoir d'achat pour des locataires se situe en moyenne entre 100 et 250 euros par logement et par an.