Vous avez présenté le masque O’C50 à l’occasion de Milipol. Quels marchés ce produit vise-t-il ?
Ce masque s’adresse à tous nos marchés, à commencer par ceux des armées, puisqu’il a été conçu dans un premier temps pour les militaires, avec une protection spécifique contre les éclats. Cependant, pour l’heure, il rencontre un succès que nous n’attendions pas dans le monde de la santé. Dans cet univers, il peut avoir un réel intérêt pour toutes les équipes qui sont être amenées à intervenir sur des lieux d’attentats, type gaz sarin à Tokyo il y a quelques années.
Le contexte international actuel favorise-t-il le développement de l’entreprise ?
Sans doute, mais très marginalement. Un pays comme la France, par exemple, était déjà très bien préparé et très bien équipé en matériel de protection. Je tiens d’ailleurs à préciser qu’Ouvry n’est pas une société opportuniste. Cela fait plus de 10 ans que nous travaillons pour apporter des innovations sur ce marché.
Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ?
Nous ambitionnons d’équiper et protéger tous ceux qui sont eux-mêmes en charge de la protection des populations. Nous entendons pour cela poursuivre notre développement à l’export, en capitalisant sur les références exceptionnelles que nous avons déjà en portefeuille : GIGN, RAID, pompiers de Paris, marins pompiers de Marseille et forces spéciales.