On le surnommait la « Suisse du Moyen-Orient ». Aujourd'hui, le Liban est plus proche du Soudan du Sud. Près de la moitié de la population en dessous du seuil de pauvreté, une dette représentant 170 % du PIB national, une monnaie - la livre libanaise - ne valant plus rien (1 500 livres pour 1 $ au taux de change officiel, plus de 9 000 au marché noir), les banques et le pays tout entier en situation de faillite… Après la Covid-19, l'explosion dans le port beyrouthin ressemble à un coup de grâce. Avant de penser à reconstruire la ville et le pays, l'urgence est sanitaire. La France, aux liens si particulier avec le Liban, sous mandat français jusqu'à son indépendance en 1943 (il y aurait aujourd'hui entre 100 000 et 200 000 Libanais sur le territoire national), a immédiatement proposé son aide. La Région Auvergne-Rhône-Alpes débloquant pour sa part une première aide de 50 000 € mise à disposition des ONG.
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