Pourtant, ce Britannique, né il y a un siècle, a tout autant contribué au renouvellement de l’art lyrique. Une performance dans un pays peu connu pour sa production musicale. Qui connaît un compositeur anglais autre que Purcell, révélé au grand public par la vague baroque et « l’air des trembleurs » du King Arthur, dénaturé par Klaus Nomi ? Il y a bien Elgar, connu pour son concerto pour violoncelle empreint de pathos et ses très militaires Pomp and Circonstances. On s’intéressera à Michael Tippett. A la rigueur, on goûtera à l’écriture conventionnelle de Vaughan Williams. Mais oubliez Gustav Holst, qui n’a d’autres faits d’armes que les pompeuses Planètes. Rappelons aussi que Haendel était saxon, pas britannique ! Pour faire simple, un désert musical de 250 ans sépare Purcell et Britten. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5045 du samedi 20 avril 2013
Benjamin Britten, l'exception anglaise
Alors que Verdi et Wagner squattent l’année musicale 2013, bicentenaire oblige, Benjamin Britten a du mal à faire entendre sa différence.
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