Le Théâtre Comédie Odéon continue vaille que vaille à assumer ses fonctions de théâtre privé en animant le quartier Grolée, plutôt morne sinon, tout au long des saisons depuis dix ans déjà. D’ailleurs, il va proposer une grosse semaine de festivités en avril pour fêter l’événement.
Mais en attendant, malgré l’absence totale de subventions (sauf pendant la crise sanitaire), il continue de proposer des spectacleset affiche un taux de remplissage tout à fait honorable, même s’il aimerait pouvoir développer davantage d’actions culturelles, grâce à des subsides publics.
Le Théâtre Comédie Odéon fait le plein de spectateurs
Il n’est pas rare que certains soirs, le public déborde sur le trottoir. Pas étonnant quand on voit la programmation, qui oscille entre le pur divertissement et les classiques revisités tel l’excellent Cyrano Project (du 28 février au 18 mars à 19h). Un seul en scène de Jérôme Sauvion mis en scène par Caroline Boisson, dans lequel le comédien se coltine les cinq actes de la fameuse pièce d’Edmond Rostand, tout seul, puisque tous ses acolytes l’abandonnent les uns après les autres.
D’autant que la politique tarifaire du Théâtre Comédie Odéon est plutôt engageante notamment la formule les mercredis à tout prix où ce sont les spectateurs qui décident du tarif qu’ils peuvent payer, par tranche de 5 euros, de 5 à 35 euros et plus, en fonction de leurs moyens et de leur engagement. Une façon de faire venir le public au théâtre, qui "quand il vient une fois, souvent revient", précise Julien Poncet, le maître des lieux.
