Un millésime 2019 qui dessine l'avenir de la restauration et qui se tiendra pour la première sans Paul Bocuse et dont l'ADN reste la mise en avant des tendances et nouveautés de la profession. Au-delà d'un salon traditionnel avec ses 3 000 exposants, dont 25% sont étrangers, ses 36 pavillons du monde, ses 200 000 visiteurs dont 30 000 internartionaux, c'est sous l'égide d'une nouvelle ère que se présente le prochain Sirha.
Green, vegan, bio, terroirs durables, agriculture augmentée, flexitarisme, locavorisme, hydroponie, gestion du gaspillage, services digitaux sont autant de sujets qui interpellent et qui dessinent déjà la cuisine de demain, particulièrement dans le food Service. Il s'agit de découvrir et de présenter des innovations, de sourcer des signaux encore faibles pour décrypter les émergences en la matière.
Autant de nouvelles approches loin de nos traditions, particulièrement à Lyon. Les temps changent et les influences actuelles seront sans doute avérées dans les 5 à 10 ans à venir dans ces métiers de passion qui essaient d'analyser les préoccupations futures des consommateurs. "La tenue du "World Sirha cuisine summit" ne manquera pas de faire de la prospective à ce sujet", note à ce sujet Marie-Odile Fondeur, directrice générale du Sirha.
Au centre des meilleures tendances, le Sirha se veut aussi être un espace de gourmandise avec de très nombreuses dégustations, dans une convivialité jamais démentie, avec un nombre incalculable d'animations, dont 24 concours internationaux. Le Bocuse d'Or qui consacre tous les deux ans le meilleur cuisinier du monde et la Coupe du monde de la pâtisserie, fondée par Gabriel Paillasson (MOF) il y a 30 ans, désignant également le meilleur trio mondial pâtissier-chocolatier-glacier, en sont les des phares gourmands. Le Sirha 2019 sera également l'occasion de rendre un hommage appuyé à Paul Bocuse (MOF) et à Joël Robuchon disparus cette année.