Inaugurée en 1995, l'Astroballe a déjà bien vécu. Près de 30 ans après son ouverture, l'heure est à la grande rénovation, bien que la Ville de Villeurbanne, propriétaire de l'enceinte sportive, a déjà investi un peu plus de 800 000 euros sur la période 2020-2022 (aménagements divers et maintenance) et que 1,8 million d'euros supplémentaires sont prévus d'ici la fin du mandat de Cédric Van Styvendael, en 2026.
Le maire villeurbannais a annoncé par ailleurs l'entame d'une étude sur la période 2023-2024 pour chiffrer le montant de travaux complémentaires et nécessaires. L'Asvel a confirmé que le club resterait locataire sur le long terme, au moins sur les quatre prochaines années, durée de la convention, signée conjointement le 24 février.
L'Asvel continuera de jouer à l'Astroballe
Sur le plan sportif, il a été convenu que le club présidé parTony Parker joue l'ensemble de ses matches de championnat de France à l'Astroballe (ainsi que les phases finales) et au moins, quatre matches d'Euroligue. La majorité d'entre eux se dérouleront ainsi à la LDLC Arena, à Décines, qui devrait être inaugurée fin 2023.
L'annonce que l'Asvel puisse poser une basket en dehors de l'Astroballe avait suscité des craintes de la part de la municipalité.
"En tant que propriétaire de cette salle, nous avions besoin de redéfinir les termes du contrat par rapport à la perspective de l'ouverture prochaine de la LDLC", résume Cédric Van Styvendael.
L'édile, qui se réjouit que l'Astroballe reste "la maison" du club, tandis que Gaëtan Muller, président délégué de l'Asvel, confirme que "Villeurbanne est au cœur de l'Asvel".
Astroballe de Villeurbanne : vers une capacité de 8 000 places ?
Depuis son arrivée en 2014 à la tête de l'Asvel, Tony Parker a su délivrer toutes les meilleures intentions et preuves en termes de performance sportive. Autour de cette dynamique, la direction du club souhaite améliorer aujourd'hui l'accueil des supporters et des partenaires.
Retrouver un niveau de service en cohésion avec les ambitions d'un grand club de basket professionnel, voici les objectifs partagés par le propriétaire et le locataire d'une infrastructure quasi trentenaire.
Augmentation de la capacité de la salle (5 550 places actuellement, avec une projection à 8 000, dont 400 places de loges), amélioration des flux, notamment au niveau des buvettes, augmentation des espaces d'hospitalité à 1500 m2, nouveaux vestiaires… Figurent parmi les travaux de modernisation.
La mairie évoque une opération à plusieurs millions d'euros qui nécessitera un montage financier spécifique avec des partenaires. Mais Cédric Styvendael prévient : "Nous resterons attentifs à l'évolution de l'actionnariat du club (Tony Parker ayant annoncé qu'il cédait ses parts d'actionnaire majoritaire mais qu'il restait président, Ndlr). Il faut de la cohérence à cet actionnariat, sinon le jeu change."
