Les titres, Antoine Quadrini en avait déjà quelques-uns. Président de la Fédération des Œuvres Laïques du Rhône et Secrétaire général de l'URFOL (Union Régionale de la Fédération des Œuvres Laïques) depuis une vingtaine d'années, ce sexagénaire ne se présentait pas à la succession d'Anne-Marie Desclozeaux pour ajouter une ligne à son CV. Instituteur de formation, il a surtout gardé l'envie de se mettre au service de la collectivité et de faire passer des messages qu'il juge importants.
A la tête du CESER, c'est donc avec ce souci qu'il a défini les trois grandes ambitions qui guideront son mandat. « Je veux tout d'abord poursuivre et amplifier le rôle du CESER auprès du Conseil régional », affirme-t-il. Premier vice-président lors de la mandature précédente, il estime que les avis portés par le CESER n'ont pas été assez suivis. « Nous avons manqué de force de conviction jusque-là pour aller au-devant des élus de la Région et pour leur dire que nos propositions collaient au plus près des besoins des habitants de nos territoires. » Telle sera donc sa première priorité. « C'est même fondamental », insiste-t-il. Avant d'assurer que les premiers contacts noués avec Laurent Wauquiez sont assez encourageants à ce titre.
Deuxième objectif avoué d'Antoine Quadrini : faire en sorte que le CESER continue d'éclairer l'avenir, pour définir ce que doit être la région Auvergne-Rhône-Alpes à l'horizon 2030 / 2040. « Là encore nous devons amplifier le travail prospectif déjà engagé par le passé », estime-t-il. Avant de conclure sur une note fédératrice : « Le CESER doit aider chaque territoire à être mieux représenté et surtout à être mieux entendu. Nous devons faire en sorte que l'on tienne compte de ce qui se passe sur ces territoires et de ce que veulent leurs habitants. C'est ma troisième grande ambition. » D'ores et déjà, 11 membres de l'assemblée ont été désignés pour être les relais du CESER sur chacun de ces territoires. « Nous devons dépasser le stade des intentions pour passer aux actes concrets », conclut-il.