Le titre évocateur pourrait aisément barrer aujourd’hui la Une de notre journal tant les agissements du violeur du 8e arrondissement lyonnais semblent générer une psychose au sein de la communauté des étudiantes. En témoigne la propension de cette gent à s’armer. Non en armes à feu, les permis étant difficiles à obtenir, mais en bombes de défense ou en « shocker », paralyseur électrique puissant. Un arsenal, vous en conviendrez, dissuasif. Pour autant que l’on puisse inférer de cette explosion des ventes, doit-on être rassuré ou, paradoxalement, doit-on s’inquiéter de cette course à l’armement ? Une chose est certaine : la sécurité de tout un chacun doit être préservée, et l’on ne peut jeter l’opprobre sur ces étudiantes, plongées dans une terreur insane.
Laurent Odouard