Définissant une nouvelle nomenclature répartissant les armes en quatre catégories selon leur dangerosité, cette réforme, qui concerne dans le Rhône quelque 10 000 titulaires d’un permis de chasser et 2 982 licenciés de la Fédération française de tir, sans omettre les armuriers et les collectionneurs, entend simplifier les procédures administratives pour les détenteurs d’armes, tout en renforçant la sécurité des citoyens en maîtrisant la diffusion de ces dernières. Un dessein louable alors que la fusillade, mortelle et sanglante, de Washington nous rappelle, avec une réelle acuité et une certaine ironie, qu’il ne s’agit pas d’un objet banal.
L. Odouard