« La France et notamment Lyon sont un centre d'innovation en vaccins vétérinaires reconnu depuis Louis Pasteur », a rappelé en préambule de l'inauguration du nouvel équipement, Nigel Swift, directeur monde R&D vaccins de Boehringer Ingelheim Santé Animale (qui a racheté Merial en janvier 2017). Le site de Saint-Priest « était déjà notre plus grande usine de fabrication de vaccins avec 30 milliards de doses produites par an ». Le nouveau centre de R&D et les fonctions marketing renforcées sur le site permettent de « s'assurer le développement de produits pertinents au regard des enjeux économiques, démographiques et sanitaires pour la prévention et le contrôle des épidémies animales, dont certaines transmissibles à l'homme comme la rage et la grippe aviaire ».
Près de 70 M€ ont été investis par le groupe allemand dans ce bâtiment de 14 500 m2 sur trois niveaux qui accueille 200 chercheurs.
Les 21 hectares du site ex-Merial / Boehringer Ingelheim laisse la place à la construction, en cours, d'un nouveau bâtiment pour la formulation et le remplissage des vaccins. « Mis en service au printemps 2020, il engage un investissement supplémentaire de 65 M€ », explique Erick Lelouche, président de Boehringer Ingelheim Santé Animale. Il confirme : « nous disposons encore de foncier sur ce site pour construire d'autres bâtiments ».
Jonage deviendra un autre pôle important en région pour Boehringer Ingelheim avec l'annonce d'un investissement de 200 M€ pour un bâtiment opérationnel en 2021 destiné à la production de vaccins contre la fièvre aphteuse et la fièvre catarrhale.
Sur ses 50 000 collaborateurs dans le monde, le groupe allemand en compte 1 500 dans cinq sites implantés dans l'agglomération lyonnaise. Il a réalisé 18,1 Md€ de chiffre d'affaires en 2017 au niveau monde et affirme en consacré 17 % à la R&D.