Pourquoi avez-vous lancé Le Connecteur, un espace d'incubation et de coworking implanté à Saint-Didier-au-Mont d'Or ?
Le groupe Sword a besoin de s'appuyer sur la nouvelle génération et de trouver de nouvelles idées. Le Connecteur est une opportunité de repérer ces pépites, de les aider à se développer, voire éventuellement de les acquérir à l'avenir. Nous proposons à ces jeunes pousses un accompagnement par un mentor, des services, des moyens financiers, un espace pour échanger… Les start-ups sélectionnées, spécialisées dans le secteur des IT, pourront se développer et se connecter au réseau Sword. Le groupe prend une participation de 20 % minimum dans les sociétés retenues.
Jacques Mottard, PDG de Sword : "La transmission est engagée"
Comment choisissez-vous les entreprises ?
Les start-ups envoient un dossier de candidature présentant les entrepreneurs, le projet, le business model, les marchés… pour permettre une pré-sélection et un passage devant le jury pour un pitch. Ce jury est composé de deux permanents, Philippe Le Calvé, directeur général de Sword, et moi-même, et d'experts en fonction des projets présentés. Depuis l'ouverture du Connecteur en mars, nous avons étudié une dizaine de dossiers et retenu 4 start-ups incubées en France. Nous pensons atteindre au plus 10 start-ups en fin d'année. Notre espace de 300 m2, qui représente un investissement de 1 M€, peut accueillir une quarantaine de personnes. Si besoin, nous pourrons envisager une deuxième tranche pour doubler la capacité d'accueil.
Qu'est-ce que les start-ups peuvent trouver au Connecteur ?
Nous pouvons apporter des services de comptabilité, aide juridique, communication… mais surtout un mentoring par des spécialistes. Nous adaptons le profil du mentor au profil et aux attentes de l'entreprise parce qu'une start-up dans les SIG ou une start-up dans le big data n'ont pas les mêmes besoins.